Né à Londres en 1921, John Stott reçoit son éducation à Rugby School et Trinity College, Cambridge. Ensuite, formé au pastorat à Ridley Hall, Cambridge où il est ordonné en 1945, il devient d’abord, vicaire adjoint à All Souls, puis exceptionnellement pour un homme qui n’avait pas eu encore 30 ans, il est nommé recteur en 1950. En 1975, il accède au rôle de recteur émérite, une position qu’il occupa jusqu’à la fin de sa vie.

Stott a exercé une influence majeure sur l’Angleterre, car il a rempli plusieurs fonctions de leadership au sein des conseils nationaux, des organisations chrétiennes, à la faculté collégiale et universitaire et surtout, aumônier auprès de la Reine d’Angleterre. Son influence s’étendit bien au-delà de ses frontières natales, par le fait qu’il a dirigé une multitude de missions universitaires, porté son concours à d’importantes rédactions évangéliques et consolidé l’opinion évangélique parmi les églises nationales, surtout l’Église anglicane.

En 1983, il reçoit le doctorat Lambeth en divinité (DD) et est devenu titulaire de doctorats honorifiques d’universités américaines, britanniques et canadiennes. En avril 2005, Time Magazine le reconnaît parmi les « 100 personnes les plus influentes ». Dans le cadre des distinctions honorifiques attribuées par la Reine le 31 décembre 2005 à l’occasion de la nouvelle année, il fut nommé Commandant de l’Ordre de l’Empire britannique (CEB).

Quoique des millions d’exemplaires de ses livres se sont vendus en une douzaine de langues, le véritable héritage de John Stott se situe au niveau de la multiplication : l’histoire de Dieu qui planta une graine dans le cœur d’un homme fidèle et la fit croître dans une multitude éducative de leaders qui ont fait fructifier la Parole de Dieu, ce qui retentira ainsi sur des générations pour le Seigneur.